Entre les handicapés et les Anciennes qui toussent à la moindre humidité, 10 de nos anciennes seulement ont regagné Gisors en ce Dimanche 14 Mai.
Josette et Alain avaient, comme à l'accoutumée, préparé un superbe circuit à travers la campagne Normande si généreuse à cette époque de l'année.
Certains ont choisi le co-voiturage...c'est tellement plus confortable!
Tandis que d'autres ont joué le rôle de voiture balai. Merci à Christiane et Jean-Claude qui ont roulé à notre rythme.
C'est sous un ciel gris et menaçant...et qui n'a pas fait que menacer...que la troupe s'est engagée...
Arrêt à l'Abbaye de Saint-Germer de Fly.
L’abbaye Saint-Germer-de-Fly, anciennement abbaye de Flay, est une ancienne abbaye de bénédictins fondée au viie siècle par saint Germer, son premier abbé. Détruite une première fois par les Vikings vers le milieu du ixe siècle, elle est de nouveau ravagée par Rollon (chef des vikings à l'origine du duché de Normandie) au début du xe siècle, puis reconstruite au xiie siècle à l'initiative de l'évêque de Beauvais. L'ancienne abbaye est située en Hauts-de-France, dans le département de l'Oise, sur la commune de Saint-Germer-de-Fly. Hormis un certain nombre de vestiges, ne restent de la puissante abbaye du Moyen Âge que l'église abbatiale, de style gothique primitif, et la saint-chapelle, de style gothique rayonnant.
L'abbaye étant abandonnée après les incursions vikings, le roi attribue ses biens à l'évêché de Beauvais, afin que les terres ne soient pas spoliées.
En 1036, Druon, évêque de Beauvais, fait réédifier l’abbaye qu’il appelle Saint Germer de Fly. En 1132, les reliques de saint Germer, qui se trouvent jusqu'alors dans la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, y sont partiellement transférées. L'abbaye rejoint l'Ordre cistercien.
La reconstruction de l'abbatiale est alors décidée et les travaux peuvent rapidement commencer grâce à de généreuses donations. Ils se poursuivent jusqu'en 1167, date à laquelle ils sont interrompus en raison de la crise intervenue dans la communauté à la suite de l'élection controversée de l'abbé Hildegaire II
L'abbaye souffre beaucoup de la guerre de Cent Ans : l'église perd notamment sa façade occidentale et les voûtes de six des travées de la nef. En 1414, les troupes du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, détruisent la première travée de la nef et les deux tours qui encadrent la façade occidentale. Au début du xvie siècle, un mur provisoire est élevé à l'ouest, qui sert encore aujourd'hui de façade.
L'abbatiale et la sainte-chapelle sont toutes les deux classées monuments historiques très tôt par liste de 1840, et se retrouvent ainsi parmi les treize tout premiers monuments historiques du département de l'Oise.
Les différents autres vestiges de l'abbaye sont inscrits par arrêté du 5 avril 1930, puis cet arrêté est annulé et remplacé par un nouvel arrêté en date du 27 juin 1983.
Actuellement, seule la sainte-chapelle peut se visiter. L'abbatiale est en cours de restauration.
Un petit tour symbolique de Lyons-La-Forêt, où Pilar et Eric nous ont rejoints en "moderne". Village qui avait fait l'objet d'une précédente visite plus approfondie.
A 40 kilomètres à l’est de Rouen, dans l’une des plus belle hêtraies d’Europe, Lyons le bien nommé étire ses façades parées de colombages, de torchis colorés et de briques le long de la Lieure. Les commerces s’animent autour des halles du XVIIIème siècle, où l’on trouve également quelques fleurons de l’architecture locale tels le Vieux Logis ou l’ancien bailliage devenu hôtel de ville.
Lyons-la-Forêt est situé pratiquement au centre de la forêt domaniale de Lyons qui donna son nom au village et à cette région du Vexin normand, le pays de Lyons.
Le village s'appelait à l'origine Saint-Denis, d'ailleurs l'église du village est placée sous le vocable de saint Denis. Lyons était jadis uniquement le nom de la forêt, comme semblent le montrer les attestations antérieures au xiiie siècle.
Lyons-la-Forêt : le charme bucolique du village d'Emma Bovary
L'héroïne de Flaubert s'y ennuyait… Mais les Parisiens s'émerveillent pour ce petit bourg normand pittoresque de huit cents âmes avec sa halle et sa hêtraie comme une cathédrale.
C'est à l'Auberge de la Forêt à Morgny que nous nous sommes restaurés et assurément nous ne sommes pas repartis le ventre vide! Copieux et bon à la fois!
Sous le soleil, nous découvrons le Château de Martainville, but de notre escapade.
Jacques Le Pelletier, fils d’une riche famille de commerçants originaires de Provence, acquiert en 1481 le fief de Martainville, alors composé de 25 hectares. Armateur mais aussi échevin de la ville de Rouen, Jacques Le Pelletier est en quête d’un statut social plus enviable et plus noble. C’est en partie pour cette raison qu’il décide d’entreprendre la construction d’un château sur cette terre. La date de 1485 gravée sur la clef d’une fenêtre de la tour sud atteste de la période de son édification qui s’achèvera vers 1495.
Le bâtiment primitif ressemble à un château fort flanqué de quatre tours et d’un pont-levis dont un chemin de ronde à mâchicoulis couronne la muraille. Néanmoins, l’ensemble annonce déjà la Renaissance, tant dans le plan du château que dans les matériaux employés. A chaque étage, quatre pièces munies d’une cheminée sont distribuées autour d’un couloir central et chaque tourelle abrite des latrines donnant sur les fossés. L’utilisation de matériaux nouveaux pour l’époque, telle que la brique rouge et noire rappelle les constructions des Flandres. Ces briques étaient cuites sur place et les pierres blanches issues des carrières de Vernon. On relève sur l’appareillage une savante inclusion décorative de briques vernissées noires disposées en cœurs, croix ou losanges. Le château de Martainville s’impose parmi l’un des tous premiers édifices de la Renaissance normande.
Le Musée des Traditions et Arts Normands a été créé en 1961 par le Conseil Général de Seine-Maritime. Son aménagement a été primitivement confié à Daniel Lavallée (1925-1989), professeur d’allemand et célèbre défenseur de la sauvegarde des maisons à pans de bois du vieux Rouen. Un vaste collectage du mobilier, des costumes, de la céramique, de la verrerie et des objets de la vie quotidienne en Haute-Normandie datés du XVe siècle et jusqu’au XIXe siècle a permis de constituer une exceptionnelle collection retraçant l’histoire des arts et traditions populaires de cette région. Au fil des années, le musée s’est enrichi grâce à de généreux dons, notamment dans le domaine du textile par une importante donation de mouchoirs illustrés de la famille Buquet. Ce sont aujourd’hui 15 000 œuvres qui sont exposées de manière permanente ou temporaire dans le musée et ses dépendances.
Dans le musée, une exceptionnelle collection de mobilier haut-normand évoque l’évolution des styles du XVe au XIXe siècle. L’ethnographie des régions de Haute-Normandie (Pays de Caux, Eure, Pays de Bray, Littoral) est exposée sous l’aspect d’intérieurs de fermes reconstitués avec meubles et objets de la vie quotidienne aux XVIIIe et XIXe siècles. Le dernier étage présente une des plus importantes collections de coiffes, bijoux et costumes normands. Chaque année, l'association l’Espace Musical présente au dernier étage du musée une nouvelle exposition dédiée à l’histoire de la musique en Normandie, en lien avec la thématique de l’exposition temporaire.
Cette journée ne pouvait se terminer sans l'incontournable photo de famille...
L'heure du retour a sonné pour rejoindre Gisors..
Quelques belles demeures sur notre parcours..
Evelyne et Jean-Claude ont eu des frayeurs tout au long de la journée, dans les côtes surtout...mais la belle a résisté!
Nos organisateurs "maison" n'ont pas failli à leur mission placée sous le signe de la bonne humeur : découverte et partage.
Tout notre soutien pour une prochaine édition!!
Avec nos plus chaleureux remerciements.
J.L