Quand je disais que la vie était belle au Club du Chevron, ce n'est pas un vain mot!
Encore une escapade, ce Dimanche 17 Mai, qui mérite que l'on s'y attarde!
Cette année encore, Josette et Alain se sont complètement investis dans l'organisation de cette journée où il n'y eut aucune fausse note.
Le temps n'était pas des plus engageants mais peu importe...les 18 véhicules étaient d'attaque pour parcourir la boucle de 110kms dans notre belle région.
Pour nous accueillir, la commune d'Arronville nous a ouvert les portes de la salle polyvalente, qui abritait un marché artisanal, et le comité des fêtes nous a servi un petit déjeuner qui nous a réchauffés.
Je souhaiterai mettre l'accent sur la disponibilité et la gentillesse des municipalités qui nous reçoivent, simplement pour avoir le plaisir d'admirer quelques belles autos, car à 9h du matin, les passants ne sont pas toujours au rendez-vous.
Puis, direction Méru pour la visite du Musée de la Nacre.
C'est au 17è siècle, que Mr de Colbert choisit Méru comme capitale des tabletiers qui fabriquent des objets de luxe (éventails-jumelles-broche-boutons-accessoires de toilette...) pour les grossistes parisiens. Les matières naturelles proviennent du bout du monde (Madagascar) tels que les huîtres perlières, les ormaux remplacés par le Troca (moins cher), la corne, l'ivoire, l'écaille, les os de boeuf (Argentine et Etats Unis) et le bois d'ébène noir (Gabon) pour les dominos.
A cette époque, 15 000 personnes, dans toute la région, travaillent la matière noble: la nacre. Aujourd'hui, il ne reste qu'une quinzaine d'ouvriers spécialisés.
En 1872, s'installe, dans un superbe bâtiment en briques (classé à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques), une boutonnerie et une scierie à os.
Toutes les machines sont alimentées par une seule et même chaudière à vapeur qui consommait 10 stères de bois par jour.
La fabrication des boutons comporte différentes phases de découpage et façonnage: tri des coquillages-meulage-méchage-gravage-perçage-écuretage-décapage-teinture. Chaque poste de travail est encore aujourd'hui opérationnel.
Hélas, en 1970, l'usine a fermé et la production restreinte actuelle ne sert qu'à alimenter la boutique du Musée ou, cas exceptionnels, à assurer des commandes privées ou de l'Etat.
Après avoir nourri l'esprit, la nourriture terrestre se faisait attendre! A quelques 10kms nous attendait "La Ferme du Roy" à Anserville. Construit dans les dépendances du château, dans un cadre de verdure, ce restaurant nous a régalés d'un menu gastronomique, que tout un chacun a pû apprécier.
Repus, nous reprenons notre périple, que l'on aurait pû appeler aussi "Route des châteaux", par un itinéraire campagnard, à travers champs de moutarde (chers à François...Allez savoir pourquoi?), de blé blondissant et de luzerne. De bois en vallons, le soleil a fait son apparition du côté de Labosse.
Trois arrêts devant divers châteaux à Reilly, Le Boulleaume et St Cyr où l'instant a été immortalisé par la traditionnelle photo de famille.
Regroupement à Marines en cette fin de journée qui s'est terminée, comme dans la chanson..."sous le soleil évidemment...".
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J.L