Josette et Alain ont, cette année, renoué avec le traditionnel week-end "voitures" qui avait tant manqué en 2015.
22 voitures engagées mais 19 seront au rendez-vous ce samedi matin devant la mairie d'Auvers-sur-Oise emmaillotée.
Les propriétaires des "capricieuses" profiteront malgré tout de la balade, bien à l'abri des intempéries dans leur contemporaine.
2 jours privilégiés où, se laissant porter par un programme irréprochable, chacun a pu savourer ces moments de partage et de complicité.
Les consignes passées, direction Creil pour la visite de la clouterie Rivierre.
L'assistance remorquage-dépannage est en place, gérée par Christiane et Guy.
En route!
Installée dans l’Oise depuis 1888, la Clouterie Rivierre est aujourd’hui la dernière usine de clous en activité en France. Le savoir-faire centenaire combiné à la recherche permanente d’innovation, permet de proposer une gamme de plus de 2800 produits.
L'atout : des outils de production complets et flexibles avec lesquels toute la fabrication est contrôlée, de l’approvisionnement en matière première à l’emballage du produit fini. Grâce à cela, l'entreprise s'engage à trouver la meilleure solution pour répondre à toutes les attentes des clients, quel que soit le domaine d’activité et les champs d’application.
La Clouterie Rivierre
Dernière usine de clous forgés en activité en France, la Clouterie Rivierre est installée à Creil, depuis 1888. A l’époque, Théodore Rivierre ne fabrique que des semences pour les cordonniers et tapissiers, mais a déjà pour objectif de dominer le marché, à l’instar de son symbole, le lion. Depuis, la production s’est diversifiée, mais les procédés de fabrication n’ont pas changé. Les ouvriers utilisent toujours les machines et le savoir-faire de Rivierre pour fabriquer plus de 2800 références de clous, semences, piques et pointes.
La Clouterie Rivierre est classée Entreprise du Patrimoine Vivant et cherche aujourd’hui à faire connaître son histoire et les savoir-faire et métiers uniques qu’elle perpétue. C’est pourquoi elle organise des visites de l’usine pour le public.
Accompagnés d’une guide, peu enclinte à l'indiscipline et qui nous a "rivé notre clou" selon l'expression populaire..., nous avons découvert les étapes de la fabrication d’un clou dans la tréfilerie, la salle des machines, l’atelier de mécanique ou encore la chaîne d’emballage.
Nous nous serions crus au 19è siècle à l'époque de Germinal. L'ambiance, le décor, les conditions de travail, tout y faisait référence. Un certain malaise malgré tout en pensant qu'aujourd'hui le personnel travaille dans des conditions inchangées.
Histoire de l’usine
La clouterie Rivierre est fondée à Creil en 1888. Théodore Rivierre, son fondateur, vient alors d’acquérir un brevet pour une nouvelle technique de fabrication des clous à partir de fils de métal. Originaire de Vendée, il s’installe à Creil pour profiter de l’importante gare de marchandises et de la main d’œuvre qualifiée présente dans cette région déjà fortement industrielle.
Théodore Rivierre s’impose rapidement sur le marché des semences, petits clous pyramidaux utilisés en cordonnerie et en tapisserie. Il agrandi son usine, augmente le nombre de machines et d’employés, et on retrouve alors ses catalogues jusqu’aux Etats-Unis. Mais son succès est de courte durée puisqu’il décède en 1900 à seulement 44 ans.
A la mort de son mari, Marie Rivierre hérite de l’usine. Elle n’a alors que 27 ans et prend la direction de l’entreprise qu’elle va développer pendant 35 ans. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la « Société des Établissements Théodore Rivierre » compte plus de 1.000 machines à clous, installées dans de vastes bâtiments entièrement reconstruits sur le site d’origine. Sur le plan commercial, la société rachète plusieurs de ses concurrents et pèse dans les ententes qui se créent à l’époque entre industriels, en France et à l’international. Les clous Rivierre sont alors vendus dans le monde entier.
Marie Rivierre quitte l’entreprise en 1935 et la société des Forges et Aciéries de Commercy prend la tête du conseil d’administration.
Pendant la guerre, l’usine est beaucoup bombardée, à cause de sa proximité avec la gare de Creil. Les dégâts sont importants, aussi bien sur les bâtiments que sur les machines. Dans les années qui suivent, s’amorce le déclin des clous traditionnels Rivierre avec l’utilisation de colles en cordonnerie puis d’agrafes en tapisserie. L’entreprise réduit alors ses capacités de production et diversifie ses gammes de produits.
En 1989, l’entreprise quitte le groupe Commercy et est rachetée par son directeur. A son départ à la retraite en 2006, celui-ci revend la société à son actuel propriétaire et directeur. Depuis 1935, plus aucun membre de la famille Rivierre ne fait partie de l’entreprise.
L’entreprise aujourd’hui
La clouterie Rivierre est encore installée sur son site d’origine à Creil et dans les bâtiments construits par Marie Rivierre il y a un siècle. Les clous sont toujours fabriqués sur les métiers à clous construits par les ouvriers de l’usine à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Un métier à clous Rivierre construit en 1891, toujours utilisé aujourd’hui pour la fabrication de semences de cordonnerie.
Le savoir-faire de l’utilisation et de l’entretien de ces machines s’est transmis de génération en génération dans l’entreprise. Combiné à une recherche permanente d’innovation, il permet la production de clous très spécialisés et de haute qualité.
Pour garantir une poursuite durable de l’activité, toute la chaîne de fabrication est maîtrisée sur place, de l’approvisionnement en matière première à l’emballage du produit fini. En particulier, tout l’outillage des machines est réalisé par les ouvriers, aussi bien pour le remplacement d’éléments usagés que pour la création de nouvelles formes.
Cela permet une grande réactivité et une grande flexibilité. L’entreprise propose aujourd’hui une gamme de plus de 2.800 clous différents et peut répondre rapidement aux attentes de ses clients, quel que soit leur domaine d’activité. Chaque année, des nouveaux clous sont créés sur mesure pour répondre à la demande d’un client.
En 2007, la clouterie Rivierre a reçu le label national « Entreprise du patrimoine vivant », qui a pour but de promouvoir le développement des entreprises détenant un patrimoine économique, composé en particulier d’un savoir-faire rare renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire. Une définition qui convient parfaitement à l’entreprise.
Les clous Rivierre
La clouterie Rivierre fabrique aujourd’hui plus de 2800 modèles de clous différents, répartis en trois catégories.
Les clous historiques : les semences
Les semences de cordonnerie et de tapisserie sont fabriquées dans l’usine depuis 1888. Même si elles sont aujourd’hui fortement concurrencées par la colle et les agrafes, les semences Rivierre restent une référence pour les professionnels et notamment pour les artisans d’art, en France et à l’international.
Les clous forgés
Fabriqués chez Rivierre depuis les années 1990, les clous forgés représentent aujourd’hui une gamme importante. Appelés ainsi du fait qu’ils ressemblent aux clous auparavant fabriqués par les forgerons, ils sont beaucoup utilisés dans les monuments historiques pour la restauration de portes ou volets. Avec la mise en place du site de vente en ligne en 2013, ils ont connu un nouvel essor. Ils sont très recherchés des particuliers qui refont eux aussi portes et volets.
Les pointes spécialisées
La plus grande variété se retrouve dans les pointes, les clous à tige ronde. De 3 à 310 mm de long, on les retrouve dans de petits objets comme les maquettes ou les pin’s mais aussi dans la construction de très grands bâtiments ou de bateaux. Ils servent dans l’artisanat et les métiers d’art comme la coutellerie, la tonnellerie, l’encadrement. Certains partent aussi dans le luxe et notamment dans la maroquinerie.
Chaque année, de nouveaux clous sont créés sur mesure pour les clients.
Métaux utilisés
Une large gamme de métaux est travaillée pour répondre aux attentes et aux critères de tous les clients.
L’acier, qui permet d’obtenir beaucoup de finitions : bleui, galvanisé, vieilli, orné noir, etc. Le laiton et le cuivre pour ceux qui recherchent des métaux hauts de gamme, mais aussi le maillechort qui reproduit très bien l’argent. L’Inox pour sa grande résistance à l’oxydation même dans des milieux corrosifs comme l’eau de mer. L’aluminium pour sa souplesse et sa légèreté.
Grâce aux traitements de surface comme le zingage, le bi-chromatage, le nickelage, le cuivrage, le laitonage, le vernissage, l’effet vieux bronze ou encore fer vieilli, les ouvriers peuvent donner aux clous l’aspect et les caractéristiques que chacun souhaite.
Une visite atypique qui a ravi spécialistes ou novices du bricolage !
Les photos étant interdites à l'intérieur des bâtiments, vous n'aurez qu'un bref aperçu de cette visite.
Sortis de cette atmosphère huilée (de colza), les appétits s'étant ouverts, c'est avec ravissement que nous nous sommes dirigés, en bordure d'Oise, vers le Pavillon Saint-Hubert à Gouvieux. Là, l'enchantement du décor...
Installés en terrasse, sous l'unique rayon de soleil de la journée, nous avons dégusté, outre la quiétude des lieux, un excellent repas.
Après un excellent repas...une micro-sieste s'impose sur un lit de pâquerettes..
Revitalisés, départ direction Gerberoy...
Regroupement intermédiaire à Auneuil où un gendarme s'est fortement intéressé à nos autos et pas à son éthylo..
Tout le monde est en forme (ou presque..) même la Ferrari qui nous a doublés avec force bruit, lâchant ses chevaux...
Mais..mais..mais...en haut d'une côte, essoufflées, 2 ou 3 de nos belles ont eu des soucis d'injection...Un coup de soufflette...et c'est reparti!
Petite pose à Gerberoy, où, avant l'orage, chacun a soit visité ce charmant village soit fait un peu de mécanique. L'atmosphère étant tellement lourde que le chauffage d'une petite voiture bleue, dans les pieds, devenait insupportable et que la cocotte minute était prête à exploser!! Heureusement, notre astucieux pro de la mécanique a résolu le problème.
Il était temps de regagner l'hôtel...Les éclairs sillonnaient le ciel et la pluie n'a pas tardé à apparaître.
Un dîner comme à la maison et de doux rêves clôtureront cette première journée.
Après un bon sommeil réparateur et avant d'affronter la pluie, toute la troupe prend des forces...
Point de ralliement à Saint-Arnoult pour la visite du Prieuré sous une pluie incessante...
AUX CONFINS DE LA SEINE-MARITIME ET DE L'OISE,EN PICARDIE VERTE,LE PRIEURE DE SAINT-ARNOULT EST UN RARE EXEMPLE DE CONSTRUCTION ENCORE VISIBLE, EN PAN DE BOIS ET TORCHIS,A DEUX NIVEAUX ET COMBLE A SURCROIT, ,DE LA FIN DU XV°SIECLE.
L'ORIENTATION A L'EST DE LA FACADE,AINSI QUE LA TECHNIQUE DU DOUBLE ENCORBELLEMENT,EXPLIQUENT L'EXCEPTIONNELLE CONSERVATION DE SON DECOR SCULPTE,
QUI,DANS LE REGNE VEGETAL,ANIMAL ET HUMAIN,NOUS PLONGE DANS LE MONDE DES SYMBOLES.
IL S'AGIT D'UN VESTIGE D'UN ANCIEN PRIEURE, FONDE AU XI° SIECLE PAR LES MOINES BENEDICTINS DE L'ABBAYE DE SAINT-GERMER DE FLY.CETTE CONSTRUCTION EN CHARPENTE APPARTIENT A LA CATEGORIE DES MANOIRS,ET REVELE LE GRAND ATTACHEMENT DES HOMMES DU MOYEN-AGE POUR CETTE MATIERE D'OEUVRE QU'EST LE BOIS.
COMME TOUTE LES LES BATISSES DE CETTE CATEGORIE,ELLE EST L'EXPRESSION D'UNE LONGUE HISTOIRE.
AU XVIII° SIECLE,CE SONT LES RELIGIEUX DE L'ABBAYE DE BEAUBEC QUI EN SONT PROPRIETAIRES.
AU FIL DU TEMPS,LA PROPRIETE VA PERDRE SON STATUT DE MANOIR ET ETRE RAVALEE AU RANG D'UNE SIMPLE EXPLOITATION AGRICOLE,AVEC TOUTES LES CONSEQUENCES QUE CELA ENTRAINE.EN 1976,UN INCENDIE DETRUIRA UN GRAND NOMBRE DE BATIMENTS DE LA FERME,CONSTRUITS EN
COLOMBAGES,,EPARGNANT,PAR MIRACLE ,LE LOGIS SEIGNEURIAL.
C'EST EN 1982 QUE NELLY ET GILLES ALGLAVE,EN FONT L'AQUISITION.PASSIONNE D'ART,D'HISTOIRE ET D'ARCHITECTURE ,CE COUPLE DE PROFESSEURS QUI N'EN EST PAS A SON PREMIER COUP D'ESSAI,VA ENTREPRENDRE UNE RESTAURATION EXIGEANTE.
NELLY ET GILLES MILITENT DEPUIS 1976 DANS UNE ASSOCIATION DE SAUVEGARDE DE L'ARCHITECTURE TRADITIONNELLE: LES MAISONS PAYSANNES DE L'OISE.
FORTS DE L'EXPERIENCE ACQUISE,ILS SAVENT QU'ILS SE LANCENT DANS UNE ENTREPRISE DE LONGUE HALEINE.
LEURS EFFORTS SONT RECOMPENSES ET RECONNUS A PLUSIEURS REPRISES:
---EN 1985, PRIX RENE FONTAINE, DECERNE PAR LES MAISONS PAYSANNES DE FRANCE."AUTHENTICITE,SIMPLICITE,FIDELITE" EN SONT LES MAITRES MOTS.
DEPUIS 1988,LA PROPRIETE EST PROTEGEE AU TITRE DE LA LOI SUR LES MONUMENTS HISTORIQUES ,"POUR LA RARETE DE SON ARCHITECTURE ET LA QUALITE DE SON DECOR SCULPTE."---EN 1993,"LES VIEILLES MAISONS FRANCAISES" LEUR REMET UN PRIX DEPARTEMENTAL.
DANS UN SOUCI D'ECHANGE ET DE PARTAGE,NELLY ET GILLES ALGLAVE FONT LE CHOIX D'OUVRIR LEUR DEMEURE A LA VISITE ET PROPOSENT ,OUTRE UNE CHAMBRE D'HOTES,DES EXPOSITIONS ARTISTIQUES,DES CONCERTS,DES ACTIVITES CULTURELLES.
LIEU DE PASSAGE SUR LA ROUTE DE COMPOSTELLE,LE PRIEURE RENOUE AVEC CETTE LONGUE TRADITION D'ACCUEIL.
CINQ SIECLES APRES, LE CHARME DE SA FACADE OPERE ENCORE....
LAISSEZ -VOUS SEDUIRE ET PENETREZ AVEC NOUS DANS LA PSYCHOLOGIE DE L'HOMME DU MOYEN-AGE...
L'architecture en pan de bois à son apogée avec le principe de l'encorbellement.
Cette technique d'assemblage,a éte pratiquée pendant tout le Moyen-Age et jusqu'à la fin du XVI° siècle,pour l'édification des maisons en pan de bois d'une certaine importance.
C'est le cas pour le prieuré de St.Arnoult.Il s'agit d'une technique de charpenterie très savante,qui présente de multiples avantages:
Gain de place non négligeable puisqu'à chaque étage,le surplomb constitué par l'encorbellement fait gagner quelques m² par rapport au niveau inférieur.
La répartition des assemblages lui permet une solididité exceptionnelle,bien supérieure à celle des autres systèmes,ainsi qu'une répartition des charges optimale. Chaque étage se trouve isolé du précédent par le sommier,recevant le solivage,et calé par les entretoises.
Les poutres utilisées,et malgré l'importance de la demeure en élévation,restent de longueurs acceptables. Les bois de forte section et de grande longueur étant rares,donc coûteux,cela permettait une économie importante.
Toutes les poutres horizontales,principalement les entretoises et les sablières basses,sont parfaitement protégées par le débord de la sablière haute.
Elles peuvent de ce fait recevoir un décor qui n'est pas exposé aux intempéries,ceci expliquant l'excellente conservation des sculptures du prieuré de Saint-Arnoult.
SUR LE CHEMIN DE SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE
L'omniprésence des coquilles sur la façade du prieuré et le blason d'une cheminée,ne peut qu'inciter à penser à Saint-Jacques de Compostelle.
Depuis le IX° siècle,c'est,pour les chrétiens du monde entier,l'ultime étape ,pour rendre hommage à l'apôtre Jacques.Beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet,et pour les non-spécialistes dont je suis,il est bien difficile de faire la part de la vérité.Un petit tour sur le très sérieux et très documenté site de la Fondation Européenne pour la Recherche sur les Pélerinages(FERPEL) permet de faire le point sur bon nombre d'idées reçues.Ainsi,on y apprend par exemple,qu'il n'y a pas de voies plus historiques que d'autres.C'est en 1882 que paraît la 1ère édition du Guide du Pélerin en latin qui fait état de quatre routes ou voies principales:La Via Turonensis (voie de Tours) ,La Via Lemovicencis (voie de Limoge),La Via Podiensis (voie du Puy en Velay),et La Via Tolosana,(voie de Toulouse).En 1937,une carte des chemins de Saint-Jacques au XII°s. est présentée par Francis Solet.En 1938 seulement,apparaît une première traduction en français du dernier livre du "Codex Calixtinus",par Jeanne Veilliard.La carte datée de 1648,très connue du grand public car vendue dans beaucoup de "boutiques"de sites touristiques,est une création récente de 1975 d'un certain Daniel Derveaux qui participe comme d'autres, à entretenir le mythe autour d'une réalité que chercheurs et historiens s'efforcent de rétablir.Comme le fait remarquer Mme DenisePéricard-Mea dans un article de "Notre Histoire" (n°168) beaucoup de pélerins du Moyen-Age ne se mettaient en marche que dans un rayon de 100 à 200 km de leur maison.Tous ne se rendaient pas à Compostelle,ni à Rome ou à Jérusalem mais simplement,sur les lieux de pélerinage de leur voisinage dont le Saint pouvait être autre que l'apôtre Jacques.Ainsi est-il possible que le village de Saint-Arnoult ait vu passer des pélerins en marche vers Compostelle,mais il est tout aussi possible que beaucoup n'allaient pas jusque là,se contentant de rendre hommage au Saint Patron du lieu.
Ce qui importe,en dépit des divergences,des tentatives d'exploitation,des détournements de tous ordres du pélerinage de Compostelle,c'est le lien qu'il représente avec notre passé Beaucoup reste encore à découvrir. L'homme du XXI°siècle,qui est transporté plus qu'il ne se déplace, n'a plus aujourd'hui que de rares éléments matériels pour garder en mémoire cette soif de dépassement de soi qui a animé ses semblables,et prendre la mesure de la Culture dont il est issu :le prieuré de Saint-Arnoult en est l'illustration.
Notre ami Jean-Claude s'est transporté dans une autre époque...
Après une courte acalmie de la pluie, nous empruntons une route magnifique et découvrons un vieux moulin... D'ailleurs, la région en est truffée !.
Nous regagnerons ensuite le Moulin des Forges, à Saint-Omer, le restaurant qui nous accueille dans un cadre splendide où nous n'avons pu totalement apprécier la richesse de la nature gorgée d'eau...
Que d'eau..que d'eau!!
Quel dommage de ne pas savourer la beauté de ces plaines et vallons et de tous les points de vue qui s'offraient à nous en ce week-end de la Fête de la Nature!
Plus nous avançons vers Saint-Paul, plus la brume envahit les côteaux..
Arrivés au jardin du peintre André Van Beek et après délibération, Alain et Josette décident d'annuler la visite...Il pleut tellement que les fleurs croulent sous les gouttes. Ce n'est que partie remise...Un pique-nique sera organisé un jour meilleur pour explorer le lieu qui donne toute son inspiration à l'artiste. Mais...chut...le projet est dans les cartons!!
Retour vers Marines...
Vu les conditions atmosphériques, certains d'entre-nous regagnerons à la hâte leur home, sweet home...
Les plus téméraires se retrouveront pour la photo de famille, bien mouillés, sur le plateau de Guy qui n'aura eu que cette utilité et c'est tant mieux!!
De toutes nos escapades, c'est une première où la pluie s'est accrochée à nos pneus et tout le mérite revient à tous ceux qui avaient une Ancienne ouverte à tous les vents quoique...certaines, bien carrossées, en apparence, ont du être désossées et séchées le lendemain.
Comme cela doit être frustrant pour Josette et Alain qui ont préparé ce week-end avec tant de minutie! Ils peuvent, malgré tout, avoir la satisfaction du travail bien accompli! Pour tout cela...MERCI!!!
Le soleil était dans les coeurs et sur les visages le plaisir était rayonnant!
Merci également à Christiane et Guy toujours prêts à rendre service car ce n'est pas le meilleur job que de tracter un plateau!
J.L