C'est à 8h45, en ce dimanche, que nous nous sommes retrouvés pour un confortable petit-déjeuner. Cela fait plaisir à voir…Tout le monde est en forme pour entamer cette journée !
Vers 10h, nous regagnons notre car. Philippe, aux commandes, nous conduit, par quelque chemin détourné, jusqu'au Parc du Cinquantenaire, situé dans le quartier européen.

Le Parc, créé par Léopold II en 1880 pour la commémoration des 50 ans de l'indépendance de la Belgique, abrite, autour des Arcades du Cinquantenaire, de nombreux musées : Musée de l'armée, Musée de l'aviation, Musées royaux d'art et d'histoire et l'atelier de moulage (qui perpétue de manière artisanale les techniques de reproductions d'œuvres anciennes), la plus grande mosquée de Belgique et le Musée Autoworld, but de notre visite.

L'Autoworld, musée de l'automobile de Bruxelles, est installé dans l'immense halle sud-est du Palais, faite de verre et de fer forgé et construite pour l'Exposition Universelle de 1897. Il présente plus de 300 véhicules qui retracent l'histoire de l'automobile de sa naissance en 1886 à 1970. On y découvre également des carrosses hippomobiles et une collection de motocyclettes.

Dignement représentée au sein de la collection d'Autoworld, la production belge a connu ses heures de gloire avant la 1ère guerre mondiale : En 1894 la Vincke est la 1ère voiture commercialisée. Les principales marques sont : Minerva, FN, Excelsior et Impéria. Après la 2ème guerre mondiale, les quelques fabricants belges n'ont pas résisté à la concurrence étrangère. Des grandes heures de la création Automobile en Belgique, il ne reste que le souvenir. Quelques rares collectionneurs roulent encore aujourd'hui dans un de ces véhicules qui a vu le jour dans ce pays.

Le calme règne dans ce temple. Il y a presque une sensation de recueillement devant toutes ces merveilles. On parle à voix basse et on admire. La moquette rouge feutre nos pas. Quelle collection !

Chacun a vu la voiture de ses rêves et y va de ses commentaires. (Venez découvrir un grand nombre de ces véhicules dans notre album photos) 1h30 de visite et…surprise…c'est au 1er étage, surplombant le musée, que nous déjeunons au restaurant " La table d'Upignac ", ouvert spécialement pour nous. Déjeuner excellent dans une ambiance qui n'engendrait pas la morosité !

(à suivre…)

Vers 17h30, de retour au Novotel, le temps du « tea time », nous voici repartis, par petits groupes, qui à flâner dans ce merveilleux quartier, qui à se désaltérer d’une bonne bière chez Le Roy (quelle coïncidence !), qui à faire du shopping en rentrant chez tous les chocolatiers pour déguster et se faire plaisir ou admirer les vitrines des denteliers.( Mais ô déception, toutes ces belles nappes et dentelles en tout genre seraient de facture chinoise ! Quelle horreur !!).

Nous avons été très sensibles à la courtoisie, la gentillesse et l’accueil des belges qui ne manquent pas d’humour à notre égard !
Nos Gentils Organisateurs, toujours inquiets sur le déroulement de la journée, sont aux petits soins et s’enquièrent de notre bien-être sans relâche !

Le groupe s’est retrouvé vers 20h30 pour dîner dans un restaurant typique de la Grand Place : la Brouette. La nuit tombée, cette Place est encore plus magique avec ses illuminations. Une faune, tout-à-fait cosmopolite, va et vient, chante et rie dans une ambiance bon-enfant. Après avoir traversé la salle du rez-de-chaussée, aux murs lambrissées et au décor très Art Nouveau, la salle du 1er étage nous offre une vue panoramique et imprenable sur « Bruxelles by night ». Nous avons dégusté un plat local le Waterzooï de poulet qui ressemble à une poule au pot - sauce crème. Délicieux ! Quel moment de détente ! Que de rires, parfois entachés par les résultats du match de rugby France – Angleterre que nous suivons par SMS interposés ! Qu’importe, la soirée est douce et la compagnie des plus agréables !

Vers 23h, les plus sérieux regagnent l’hôtel tandis que les autres…plus fêtards prennent le chemin d’une boîte de Jazz et comme dit Michel Jonasz « Un peu parti…Un peu naze…J’descends dans la boîte de Jazz » the Music Village repéré par Nathalie et Denis. Sirotant une dernière bière, les oreilles malmenées par un excellent quatuor, nous nous laissons envahir par la douceur du moment. Le quartier St Géry est truffé de bars, pubs, clubs et c’est l’endroit « branché » de la capitale.
A 0h30, épuisés mais tellement heureux de cette journée, les noctambules sont tombés dans un sommeil réparateur. Bonne nuit…

Demain sera un autre jour…

Pour consulter l'album photo de cette première journée, cliquez ici

(à suivre…)

Après ce moment très convivial, nous allons découvrir les richesses de « Bruxelles-ville ».
En effet, Bruxelles, créée en 1830, compte 19 communes sur son ensemble mais la ville n’en compte que 7 qui sont appelées quartiers ou îlots qui s’autogèrent et où Wallons et Flamands cohabitent, les uns parlant français et les autres néerlandais.
Suivons le guide….

	De l’église St Nicolas à la rue des Fripiers en passant par l’Opéra et le Théâtre Royal de la Monnaie, nous marchons sur le voûtement de la rivière Senne ou Zenne qui traverse la ville. Ce cours d’eau principal de Bruxelles, très capricieux, a fait l’objet, durant la seconde moitié du 19è siècle, d’un remblaiement ce qui provoqua des bouleversements urbanistiques : construction d’immeubles cossus et d’édifices publics (Bourse du commerce, Grandes Halles, par exemple). Des vestiges ont été conservés sous une verrière où l’on peut imaginer les aménagements aux abords des anciennes rives : puits, fondations d’habitations.
Toujours à travers les petites rues, nous découvrons un monde original : Le théâtre de Toone qui est un théâtre de marionnettes, toujours en activité, et qui accueille un estaminet au décor vieillot mais tellement chaleureux et feutré, puis l’église Sts Michel et Gudule. Tout en continuant notre balade, nous nous apercevons que nous sommes sur un parcours de B.D. Original, pour le moins, est de retrouver, sur certains pignons de maison, crées par les plus grands comme Hergé, les héros belges les plus attachants comme Spirou, Marsupilami, Gaston Lagaffe, Lucky Luke et bien sûr Tintin-Milou et le Capitaine Haddock, rue de l’Etuve.
	Nos pas nous dirigent dans le quartier St Jacques vers l’incontournable Manneken-Pis, tout nu ce jour là et assailli par une foule de touristes. Tout en poursuivant la rue de l’Etuve et avant de pénétrer sur la Grand Place, nous remarquons un gisant qui n’est autre que Everard’T Serclaes qui délivra la ville des troupes du Comte de Flandre en 1356. Cette superbe statue en bronze, encadrée d’une plaque inspirée de la Renaissance italienne, est patinée par les mains des visiteurs qui la touchent. La légende dit que « toute jeune fille qui en caresse le bras trouvera un mari dans l’année » Un porte bonheur en quelque sorte !
A présent, nous voici au cœur de l’Îlot Sacré, crée en 1960 afin de protéger cette Grand Place de l’urbanisme. On y rénove les façades dans les styles 17è et 18è siècle et on lui redonne tout son art de vivre. Mondialement renommée pour sa richesse, elle est bordée par les maisons des corporations : graissiers, ébénistes, archers, bateliers, merciers, brasseurs, etc., l’Hôtel de Ville, partiellement détruit par un bombardement en 1695 et la Maison du Roi. C’est une merveille d’architecture, de sculptures en dentelle. Les édifices sont construits en pierre bleue locale ressemblant à du granit. Depuis 1998, cette place a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
	En empruntant la rue du Beurre, nous nous dirigeons maintenant vers les galeries qui sont des passages sous-verrières rappelant nos passages parisiens : du Havre, Caumartin ou Vivienne. La galerie du Roi et celle de la Reine sont en prolongement l’une de l’autre, séparées par une placette : bars à bière, boutiques de luxe, antiquaires, chocolatiers sont le rendez-vous des coquettes et des gourmands.

(à suivre…)

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