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  • : Club du Chevron et Anciennes du Parc Régional du Vexin
  • : Le Club du Chevron et Anciennes du Parc Régional du Vexin, basé à Osny (95), rassemble des collectionneurs de voitures anciennes des alentours de l'agglomération de Cergy Pontoise.
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  • Club Multi marques de collectionneurs de voitures anciennes, basé à Osny dans le Val d'Oise. Réunion mensuelle le 1er dimanche matin du mois entre Avril et Novembre inclus de 9h à 12h au château de Grouchy (hôtel de ville d'Osny).
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Une belle clôture de cette année 2024

On se retrouve Avril 2025

 

 

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  Prochain rendez-vous :Avril 2025 😉

  

 

 

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06 31 51 65 97

 

 

 

20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 16:42

      C'est aujourd'hui le grand jour....Le moment attendu de tous.

     

   ATELIER MECANIQUE 2 19 03 2011 004 [800x600]    " Samedi 19 mars, dès 10 heures du matin, 15 membres du Club du Chevron se sont retrouvés chez Denis, à Marines, pour le deuxième atelier mécanique de 2011.

       Il s' agissait de reconstruire un moteur de B12, à partir d' un ensemble de pièces récupérées sur trois épaves......véritable archéologie technologique !

        Comme l' idée était de faire tourner le moteur dans l'après- midi, un travail préparatoire avait été effectué par le " staff technique ". Chacun put donc choisir sa tâche, en collaboration avec les " pros du club " dont la présence fut très appréciée.

         Le déjeuner, pris en commun décupla l’enthousiasme et transforma nos passionnés en véritables " mécanos de rallye "... On fut presque surpris d' entendre le moteur se remettre à chanter au troisième quart de tour de manivelle.  

         Il n’y avait plus qu'à fêter l’évènement... Belle journée. "

 Henri

 

      Et, pendant ce temps là....ATELIER FEMMES 19 03 2011 001 [800x600]

 

 

 

 

 

 

      Les épouses avaient, elles-aussi, leur atelier "Pia-Pia" autour d'un généreux couscous, suivi d'une balade, à pied (pour la digestion) à travers les rues du vieux Pontoise.

 

                                                     Merci...Président !

                                                    

 

       Il semblerait que cette journée ait conquis toutes et tous et c'est avec impatience que nous attendons la prochaine édition.....

 

Les moments forts en images.

 

Vidéo 1 de l'atelier mécanique

Vidéo 2 de l'atelier mécanique 

 

J.L

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 15:45

      Après ces longues semaines hivernales, nos collectionneurs se sont réunis pour un atelier mécanique.

  ATELIER MECANIQUE 26.02.2011 016 [800x600]

      Qui pourrait croire en voyant ces Messieurs, habituellement farceurs et indisciplinés, qu'ils savent être aussi attentifs et peut-être même émus de se revoir..(pour preuve les photos légèrement floues..).

 

      En effet, ce 26 Février, 17 de nos membres ont suivi les cours de 2 grands spécialistes en motorisation Guy et Henri dans les locaux mis à leur disposition par Denis à Marines.

 

Thème du jour en 2 parties:

 

ATELIER MECANIQUE 26.02.2011 005 [800x600]

 

 

 

  

 Tout d'abord, présentation d'un moteur culbuté des années 50 en coupe où tous ont pû voir chacune des pièces en mouvement y compris la boîte de vitesse.

 

  Guy

 

 

 

 ATELIER MECANIQUE 26.02.2011 022 [800x600]

........dans un deuxième temps, découverte des éléments démontés d' un moteur, conçu dans les années dix ( 1910- 1919 ), que nous nous  proposons de reconstruire et de faire fonctionner le 19 mars.

Nous avons pu comparer ses organes avec ceux du moteur de 4CV Renault étutiés dans la première partie de l' atelier. ( mêmes fonctions mais conceptions différentes ).

Au début du 20 ème siècle, Jules SALOMON et son équipe d' ingénieurs ne disposaient pas de notre technologie et pourtant chacun a été frappé par l' intelligence avec laquelle ils ont réalisé ce moteur.

Lui redonner vie est notre prochain défi !.........

 Henri

 

      Mais cet atelier n'aurait pû exister, dans sa deuxième partie, sans la générosité du Président de l'Amicale 10HP Citroën. Henri, ayant eu quelques déboires avec son arbre à cames, a dû faire appel à supporter. Monsieur Roland Jacquinot, très généreusement, a adressé cette pièce par retour et surtout gracieusement.

Tous nos participants lui adressent leurs très sincères remerciements et nous ne manquerons pas de mettre en lien le site de cette association dès que celui-ci sera disponible.

 

      Rendez-vous est donc pris le 19 Mars pour une autre aventure....

 

Quelques photos de nos apprentis mécaniciens

 

J.L

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 10:00

     Né en 1879, originaire de Denain (Nord), Hyppolite DUPONT, aïeul de notre ami Philippe, mécanicien de métier et inventeur débordant d'imagination, a laissé en héritage des conceptions qui ont révolutionné son époque.



     C'est à la quarantaine qu'il va mettre en application ses idées lumineuses en mettant au point, en modèle réduit, l'hélice à pales reversibles, turbine aérienne et hydraulique, qui, en captant les vents (alizées), va pouvoir apporter des Forces Motrices Electriques. Cette hélice a été conçue principalement pour une de nos colonies africaines.  Elle pouvait tout faire : aider à irriguer les champs, à extraire le mineraie de fer, à installer des scieries dans la forêt vierge. C'était un principe de véhiculation dénommé "Passe-Partout". Hyppolite était écolo avant l'heure!! Hélas, ce projet n'a pas vu le jour.

     Puis, en 1926, il présente "l'Agent-Sûr" au Concours Lépine. Mais qu'est-ce que c'est...me direz-vous? C'est un appareil anti-vol pour automobile...l'ancêtre du Neimann. Adapté dans un premier temps pour les véhicules Citroën, il a rapidement été conçu pour les Renault puis pour toutes les autres marques. Cet appareil, breveté S.G.D.G, fait de bronze et d'aluminium, au fini de fabrication irréprochable et au prix modique, a remporté le premier prix.
     En 1929, Hyppolite DUPONT, lauréat du Concours International d'Inventions de la Foire de Paris, s'est vu attribuer la médaille de bronze de l'Union des Inventeurs Français et une récompense de 100 francs, en espèces.
     Le Brevet ayant, à cette époque une durée de vie de 15 ans et compte-tenu des évènements politiques, c'est en1945 qu'une nouvelle demande de Brevet a été déposée au Service de la Propriété Industrielle et accordée en Juin 1946. Comme chacun le sait, les Brevets d'Invention sont assujettis à des taxes payables annuellement. Ces annuités, allant de 300 Frs les 4 premières années puis à 400 Frs la cinquième, à 500 Frs les cinq suivantes  et jusqu'à 700 Frs au bout de 20 ans (sommes coquettes pour l'époque), ont été réglées pendant quelques années puis le Brevet a dû tomber dans le domaine public.

 


     Voici donc un condensé de l'Histoire d'un homme qui fait la fierté de son petit-fils qui a pris un réel plaisir à soulever le voile de ses souvenirs.

J.L

Documents Philippe DUPONT
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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 06:00
 

AUTO-Biographie

 

Histoire mouvementée de ma B12-Bourguignonne

par Henri JUST


Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     

Chapitre V - La B12 libérée

 
En septembre 1944 la B12 fut mobilisée, comme beaucoup d'autres, pour transporter hommes, armes et bagages à la bataille d'Autun. Un coup de canon lui arracha tout le côté gauche ... Quiconque l'eut abandonnée; mais le Pâquiot n'était pas quiconque!
_«La Saône et Loire est libérée disait-il, mais c'est pas ça qui va me donner à manger!»
Pressentant que désormais, sa vie était liée à celle de la voiture, il décida de la ramener. Ce ne fut pas une descente triomphale de la vallée de l'Arroux comme en 1927 ... On racontera longtemps qu'avec son radiateur percé l'auto avait consommé davantage d'eau que la locomotive du tacot qui suivait à peu près le même chemin!

Après quatre années de quasi chômage technique, le Breloup (1), à l'entrée de Gueugnon, accrochait sa nouvelle enseigne : GARAGE de l'AVENIR ... lorsqu'il vit arriver le Pâquiot et son étrange monture ...
Eberlué, il entendit le conducteur lui demander de réaliser, au plus vite, un miracle à partir des morceaux encore intacts de la voiture ... Ce miracle serait financé grâce à un petit pécule récupéré par le Pâquiot lors des parachutages de l'été 1944.
Le Breloup réalisa que «l'AVENIR » était arrivé; il se mit au travail avec les moyens du bord ... Cela prit un peu de temps. Le résultat fut, pour le moins, surprenant, mais fonctionnel.

Très satisfait et sûr de son plan, le Pâquiot partit avec la voiture rencontrer le Léon, maire d'un gros bourg des alentours. Il lui proposa ses services comme secrétaire de mairie, chef cantonnier, garde-champêtre et bien sûr chauffeur ... car il mettait gracieusement la camionnette (avec un petit stock d'essence du «maquis») à la disposition de la commune. Le Léon qui se débattait au milieu de mille difficultés accepta le marché; le Pâquiot fut embauché. Cela déclencha une belle tempête à l'ombre du clocher ... les vieux du pays accusant le jeune maire de vouloir ruiner le village par des dépenses inconsidérées.
Le Pâquiot attendit son heure ou plutôt le jour de la corvée : beaucoup de villageois payaient encore leurs impôts locaux par des journées de travail dues à la commune. Il s'agissait de rempierrer les chemins en transportant les matériaux à la brouette ... Dur labeur!
Cette fois, les «corvéables» découvrirent avec une belle surprise que la B12 avait déjà déposé la terre glaise et les pierres partout où il y avait des trous à reboucher. La journée de travail devint (presque) un plaisir et, le vin chaud final aidant, le Léon fut encensé ... son avenir électoral était assuré!

Par un beau dimanche de printemps, la B12 fut mise à disposition de l'équipe de foot locale qui partait affronter un autre village, près de Digoin. Conduite par un dirigeant sportif «de confiance», elle transportait une partie des joueurs.
La chance tourna vite du bon côté et le dirigeant commença aussitôt à arroser la victoire future ... Déjà «gris» à la mi-temps, il était complètement «noir» au coup de sifflet final. On dut le porter dans la cabine de l'auto!
Les perdants trouvant là une occasion de venger la défaite prodiguèrent des encouragements particulièrement «vaches» pour le retour ...
La route du retour est plutôt droite et plate. Elle ne s'élève modestement que pour franchir un canal à petit gabarit appelé la Rigole d'Arroux. Le chauffeur (compte tenu de son état) renonça à grimper si haut et se dévoya à droite sur un terre-plein herbeux qui conduisait tout droit au canal.
Ce fut plus comique que tragique!
La B12 écarta avec douceur les roseaux du bord et piqua du nez dans l'eau ... Le poids des joueurs juchés à l'arrière rétablit l'équilibre et l'auto se posa sur son chassis avec le derrière en l'air!
Des pêcheurs firent preuve de bon sens en appelant à l'aide un tracteur «Petit Gris» qui tira la voiture sur la terre ferme.
En haut lieu, on décida de ne plus prêter la camionnette municipale.

Les années cinquante étaient bien entamées et l'on songeait enfin à lui accorder une retraite bien gagnée. Par contre personne n'avait le coeur de l'emmener chez le ferrailleur.
Le Léon eut alors une idée...
Un beau matin le Pâquiot et lui partirent avec la B12 pour une dernière tournée d'inspection de la voirie locale, puis ils franchirent les limites de la commune ...
Le maire du village voisin les ramena avec sa propre voiture et le Léon offrit l'apéritif au café du coin. J'imagine leurs propos :
_Bon...
_Voilà...
_C'est très bien comme ça...
_Au moins, là ou elle est, elle peut rester tranquille longtemps ...
_En fait ... elle ne nous appartenait pas vraiment ...
_En attendant ... elle nous aura drôlement rendu service ...
_Ah! Et puis peut-être qu' un jour ... quelqu'un viendra la récupérer ...
_Oh! Vous croyez ...
_Allez savoir ...
-Bon c'est pas le tout, faut finir cette chopine!
-Allez ... A la vôtre ...
_A votre santé ...
_Santé ...

Henri JUST

(1) Prononcer «Beurloup»


A bientôt pour la renaissance

Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     
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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 16:23
 

AUTO-Biographie

 

Histoire mouvementée de ma B12-Bourguignonne

par Henri JUST


Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     

Chapitre IV - Le passage de la Loire.

 
Ce jour-là, le Pâquiot reçut un ordre si insolite qu'il se frappa plusieurs fois le front de l'index pour exprimer sans détour ce qu'il en pensait !
On lui demandait tout simplement de conduire, avec la B12, un notable, décédé à l'hôpital de Digoin, jusqu'à sa dernière demeure, située dans un village, de l'autre côté de la Loire...
En fait le problème n'était pas simple ... bien qu'urgent !
Le pont routier, en aval de la ville avait «sauté» en 1940. Le passage restait malaisé sur la réparation de fortune et le trajet s'avérait bien trop long pour le traditionnel cortège...
Or il existe une route bien plus directe : il suffit d'emprunter le pont-canal ... réservé comme son nom l'indique aux péniches et interdit, à priori, aux autres véhicules.
De chaque côté de ce pont, un étroit chemin de halage accueille les piétons et parfois des cyclistes assez intrépides pour rouler à 12 mètres au dessus du fleuve ... et à quelques décimètres du canal. (voir photo d'époque.)

 

Pont-Aqueduc de Digoin dans les années 40

Pont-Aqueduc de Digoin en novembre 2008


C'est alors qu'un petit malin s'avisa qu'une 10HP Citroën n'était peut-être pas plus large que les petits tracteurs Latil qui avaient réalisé des essais de remorquage mécanique sur le fameux pont juste avant la guerre.
Des mesures effectuées discrètement confirmèrent son hypothèse : une telle voiture passait d'extrême justesse ... restait à trouver un chauffeur capable de la conduire sans la faire basculer dans la «cuvette» de l'aqueduc ...
De là à solliciter le Pâquiot et sa B12, il n'y avait qu'un pas. Il fallut toutefois bien lui expliquer l'importance de la mission pour qu'il s'y engage sans réserve ...
Dès lors les choses allèrent très vite : le maire usa de son charisme et fit preuve d'une grande diplomatie pour obtenir l'accord de l'occupant allemand toujours très méfiant envers un éventuelle entourloupe «à la française ...»
On organisa le démontage du gazogène (trop large pour passer le pont) dans la cour du presbytère, lieu qui associait discrétion et proximité de la cérémonie. La gendarmerie fournissait l'essence pour cette circonstance exceptionnelle.
Sur le parvis de l'église, noir de monde, le Pâquiot attendait la fin des discours et des éloges pour entrer en scène. Sur le plateau de la B12, le cercueil disparaissait au milieu des fleurs. Tout était prêt.
Le moteur démarra au quart de tour; aussitôt couvert par l'harmonie municipale qui entonna une marche lente inspirée d'une romance de Beethoven ...
Le Pâquiot se tourna alors vers l'ordonnateur des Pompes-Funèbres, un grand moustachu un peu raide et l'invita à le rejoindre dans la cabine de la voiture. Ce dernier se récusa. Manifestement, il voulait éviter les risques de «la traversée» ... Le Pâquiot insista, sans plus de succès. Les soldats allemands présents comprirent que l'autre avait «la trouille» et arborèrent des trognes goguenardes ...
Monsieur le Maire, drappé dans sa dignité fit alors des deux mains des gestes sans équivoques et le grand moustachu finit par monter (encore plus raide) dans la B12.
Le cortège s'ébranla ...
Peu après, le Pâquiot engageait la voiture, d'une main ferme mais prudente, sur le bord du pont-canal. Le capitaine des pompiers et le président de la société digoinaise de joutes, natation, sauvetage, tenaient leurs hommes en alerte dans la cour de l'abattoir municipal qui jouxtait l'entrée du pont. En cas de «malheur», les jouteurs-sauveteurs s'élanceraient les premiers au pas de gymnastique pour secourir les «vivants». Les pompiers, équipés de cordages et de grappins suivraient d'un pas plus digne pour récupérer le défunt dans sa «nef».
Les 300 mètres de la traversée furent un véritable calvaire pour les spectateurs impuissants, fascinés par l'image de la B12 sur l'eau noire du canal.
Lorsque l'auto atteint enfin l'autre rive, la tension se relâcha brusquement et de manière un peu excessive ... Monsieur le Maire comprit qu'il fallait vite reprendre la main et invita ses administrés à se retrouver au café (dit) du pont des fainéants (1) pour honorer la mémoire du disparu ...
Là, il fit allusion à un mystérieux dernier service que celui-ci avait rendu au pays ...
Un «poivrot» qui avait profité de l'aubaine, suggéra d'aller guetter le retour de la voiture, car comme «ILS» avaient sans doute vidé aussi quelques bouteilles de l'autre côté de la Loire, le Pâquiot aurait encore plus de chance de se flanquer au canal en revenant ...
Le maire foudroya l'homme du regard mais retint les dures paroles qu'il s'apprêtait à prononcer. La gauloiserie ne faisait-elle pas partie de notre culture? Et puis surtout le «soiffard» n'était pas sensé savoir que dans la B12, assis à côté du Pâquiot, un général français, évadé d'Allemagne, venait de traverser la Loire, déguisé en croque-mort.

Henri JUST

(1) - Prononcer : féééniant - pont routier sur le canal en amont du pont aqueduc.


Rendez-vous pour le prochain chapitre : «La B12 libérée !»

Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     
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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 05:00
Franck, un de nos lecteurs, nous a envoyé cette information que nous avons plaisir à vous relayer. Il a, en effet, retouvé la Cobra de la photo mystère du mois de juillet. Elle avait participée au rassemblement du Mans Classic de cette année. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, on peut constater que quelques années et quelques modifications séparent les deux photos.

L'originale était un superbe véhicule de grand tourisme à l'anglaise La version actuelle est une très agressive voiture de course

Merci Franck pour ces précisions
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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 05:00
 

AUTO-Biographie

 

Histoire mouvementée de ma B12-Bourguignonne

par Henri JUST


Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     

Chapitre III - «Le «Gazo» du Pâquiot».

 

La Françoise n'est plus là...et c'est l'automne, chanté par le poète:
« Salut, bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons, épars ! ... »


Bon...mais en 1943, pas sûr que les vers de Lamartine suscitent le moindre écho parmi l'équipage de la B12 qui, ce matin là, «monte au maquis».
Il y a là le Jacques, un petit cousin de la Françoise et trois copains, tous du village de Vendennesse. Comme aucun ne sait conduire, le chef des maquisards a envoyé son chauffeur les chercher, à vélo, avec deux bidons d'essence dans les sacoches. Alors, vous pensez, il fait la gueule, le chauffeur ... lui, l'As de la Traction!
Il se demande bien à quoi pourra servir cette vieille carriole?

 

Dans la montée vers le bois, ils rattrapent un courageux cycliste qui, ayant mis pied à terre, pousse à grand peine sa machine attelée à une charrette surchargée.
Le chauffeur s'arrête et déclare qu'«on va prendre le Pâquiot».

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Petite parenthèse :
Le Pâquiot (son surnom) était un de ces personnages d'exception qui facilitèrent grandement la vie quotidienne des résistants, au cours de la dernière guerre. A la fois agent de renseignements, de liaison et de ravitaillement, il cachait une brillante culture derrière une grande simplicité. Il était capable de se montrer insignifiant pour mieux passer inaperçu ... en cette époque dangereuse.

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Assis aux côtés du chauffeur, il eut vite fait «d'affranchir» ce dernier à propos du devenir de la B12 : L'auto était déstinée à remplacer sa charrette qui livrait donc aujourd'hui son dernier chargement de patates et de cochon salé aux gars du maquis.
Bientôt, tout le monde allait y gagner!
Seulement voilà : sous l'occupation, seuls les allemands, les gendarmes et les résistants possédaient de l'essence. Le Pâquiot avait compris que, pour ne pas être remarqué, il fallait modifier quelque chose...
Il gagna (prudemment) l'usine des Forges de Gueugnon (1) où une réunion de bureau d'étude s'improvisa dès son arrivée. Il expliqua son projet tout en dessinant à même le sol. Les autres, «bluffés» apportèrent leur concours et leurs compétences.
Une semaine plus tard, l'ex carriole de la Françoise se retrouvait «affublée» d'un gazogène ... totalement «bidon» ! ... Un petit coup de génie du Pâquiot!
D'un côté de la voiture, le générateur de gaz, sorte de grand poêle à bois n'était destiné qu'à enfumer (au propre et au figuré) les curieux. De l'autre côté, un haut cylindre de tôle, sensé être l'épurateur des gaz, servait en fait de coffre fort-cachette à la camionnette qui, en tant que véhicule utilitaire, se vit accorder une autorisation de circuler par l'Etat Français ... Et de l'essence par la résistance !

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Dès lors, le Gazo du Pâquiot, connu comme le loup blanc, ne ménagea guère sa peine pour ravitailler les différents lieux peu accessibles où se regroupaient les maquisards. On peut se demander aujourd'hui comment la redoutable «feldgendarmerie» ne découvrit jamais rien?
Il faut dire que le Pâquiot, à la fois psychologue et comédien, savait renifler et déjouer les dénonciateurs potentiels. Par ailleurs, il ne rechignait pas à transporter (cette fois-ci au grand jour) le bois de chauffage pour la mairie, l'hôpital et l'école ... ce qui lui valait de nombreuses amitiés ... et la primeur des bonnes informations.

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Je termine ce chapitre par une anectode :
Par un froid matin d'hiver, un pêcheur des bords de Loire tomba en arrêt devant la B12 cachée dans les «verdiaux» (2) . Un peu plus loin, le Pâquiot, accroupi au milieu des herbes aquatiques gelées, semblait faire une vaisselle de saladiers, bols et couverts en bois dans l'eau glacée du fleuve.
En honnête homme, le pêcheur garda pour lui son étonnement en se disant qu'il comprendrait peut-être un jour ...
A la fin de cette même journée, on vit le Gazo qui semblait peiner comme jamais pour monter vers les bois. Malgré le froid, le Pâquiot, en sueur, roulait vitres ouvertes, à la vitesse d'un escargot, évitant soigneusement le moindre nid de poule.
Les rares témoins pensèrent assister aux derniers souffles de l'auto et en ressentirent une grande tristesse ...
Longtemps après, le brave pêcheur apprit incidemment que les résistants utilisaient des récipients en buis ou en olivier, trempés dans la glace, pour fabriquer avec moins de risques, la nitroglycérine ... produit de base pour leurs explosifs artisanaux.
Si vous avez vu « Le salaire de la peur », vous comprendrez pourquoi le Pâquiot et sa chère voiture roulaient si doucement ce soir là ...

 

A suivre ...

(1) La ville n'était pas encore connue pour son équipe de Foot.
(2) Verdiaux ou veurdiaux: arbustes des bords de Loire

Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     
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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 05:00
 

AUTO-Biographie

 

Histoire mouvementée de ma B12-Bourguignonne 



Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     

 

Chapitre II - « la carriole de la Françoise ». 

 

Au lendemain de la catastrophe, la Françoise surprit ses proches par sa décision de se rendre sur le marché d'Autun plutôt qu'à celui du canton pourtant tout proche... 

Partie avant le jour, elle marcha longtemps jusqu'à la gare du chemin de fer départemental. Le « Tacot » l'emmena, souvent précédé par son panache de vapeur et de fumée car il se déplaçait moins vite que le vent! 

Arrivée à la grande ville, elle se dirigea sans hésiter dans une direction bien différente de celle du marché...et s'engouffra sous un porche à l'enseigne :  

Jules Larivière et Fils - Charron – Peintre en équipages1

1Jadis les équipages étaient constitués des voitures, des chevaux et des cochers. On ne peignait, bien sur, que les voitures... 
 
Elle venait rencontrer là une vieille connaissance: Jean, son conscrit, le fils de la maison. On le disait passionné de mécanique et le père Jules, ma foi, ne voyait pas d'un trop mauvais oeil les idées de son fils. 

Ma grand-mère passa, avec ce dernier, un marché « gagnant-gagnant » comme on dirait aujourd'hui. Il lui fallait à présent un peu de patience... 

Deux jours plus tard, grace au « Tacot » et à son vélo embarqué dans le fourgon à bagages, le Jean arrivait au village de Saint Eugène. Il contempla la B12 gisant dans la mare avec un regard de chef de chantier. Lui, savait comment était construite une automobile...Malgré l'eau et la vase, il entreprit immédiatement de la démonter. 

Chaque pièce fut soigneusement répertoriée et rangée, là-haut, dans la grange. 

Jean pensait conduire sa tâche discrètement...peine perdue: les curieux s'en allaient colporter les nouvelles au bistrot du bourg dont la fréquentation augmentait de jour en jour. La patronne, d'abord amusée, prit très vite la mesure des retombées économiques de l'évènement. Avec une grande habileté elle sut enflammer les conversations et susciter des paris à propos de ce que pouvait bien faire le gars d'Autun dans le pré aux moutons :  

·         Est-ce qu'il démolissait la voiture?

·         Est-ce qu'il récupérait « de la mécanique » ?

·         (Avec un demi-siècle d'avance, le village découvrait les problèmes du recyclage!)

 Il y eut même deux clients pour prétendre qu'il était peut-être bien en train de la reconstruire...

Ce fut alors l'hilarité dans l'estaminet, suivie par l'arrivée d'une nouvelle tournée générale!

La patronne était aux anges car si la vente du journal baissait un peu, le volume des consommations explosait.

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 Enfin, un beau jour, il ne resta plus rien au bord de la mare, Jean s'était enfermé dans la grange...

A Saint Eugène, on l'oublia.

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 Un vieux berger solitaire, affirma à qui voulu l'entendre que le dimanche des Rameaux à l'heure où tous les habitants du village (sauf lui1) étaient à l'église, il avait vu au loin, un étrange engin, avec un nez de voiture, un embryon de cabine et presque rien derrière, sortir d'une cour de ferme et disparaître par le chemin de la « montagne ».  

Trois semaines après la Françoise découvrait une véritable merveille dans la cour des établissements LARIVIERE : le Jean avait « peaufiné » la mécanique et le père Jules retrouvé ses doigts d'ébéniste pour construire une magnifique benne en bois verni abritée par une capote repliable contre la cabine. Quasiment le premier pick-up de l'histoire !

De chaque côté un panneau peint avec amour annonçait fièrement :  

-Automobiles Larivière à Autun-

 Ce jour là, Jean ouvrit officiellement son garage avec ce premier véhicule et ma grand-mère prit sa première leçon de conduite.  

Dans les mois qui suivirent, la Françoise fréquenta avec une grande régularité les marchés à Autun...

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Un an plus tard (environ) ...

 

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  Une voiture quitte la ville par le sud en longeant l'Arroux. A bord, on ne parle guère. (il faut dire que le véhicule est bruyant). Ses deux occupants pensent au chemin parcouru. 

  Jean est devenu concessionnaire Citroën à Autun. Aujourd'hui, il rend définitivenment la 10 HP devenue B12 Bourguignonne2 à Françoise qui conduit désormais « son » auto, aussi émue que fière.  

Elle appréhende un peu le moment où après avoir déposé son passager à la gare de Toulon, elle prendra seule la route de son village (7 km3), devenant ainsi la première paysanne de la région à rouler carrosse.

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  Cette B12 restera toujours dans les mémoires « La carriole de la Françoise ». La voiture connaîtra pourtant d'autres vies et d'autres compagnons... 

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  Pour le troisième chapitre, rendez-vous à l'automne 1943. Ceux qui s'intéressent à la grande Histoire ont déjà leur petite idée...Ils ont raison! 

A Suivre...

1La coutume voulait que le vent qui soufflait durant la messe des rameaux, serait le vent dominant de l'année à venir. Tous les habitants se rendaient donc ce jour là à l'église et les hommes sortaient au milieu de la cérémonie pour « observer »...

2Nom donné par la maison LARIVIERE qui en construira une petite série à partir de chassis de B14 sortis entre temps.

3J'ai eu la joie de prendre cette route avec la même voiture quatre vingt ans plus tard


Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 09:57
 

AUTO-Biographie

 

Histoire mouvementée de ma B12-Bourguignonne 

 

Avertissement

Ce récit, à la forme romancée, s 'appuie sur des événements réels. Pour ce qui concerne les quatre premières vies de la voiture, je fais appel à la mémoire familiale, à travers une tradition orale qui n'évite sans doute pas quelques déformations... »positives »! Pour sa cinquième vie, c'est plus simple:nous la partageons. J'en profiterai pour raconter sa troisième renaissance...ou plutôt sa dernière restauration.

 

Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     

 

Chapitre I – Catastrophe !...

 

Tout commença dans le milieu des années « vingt » par une visite du marchand de moutons à la ferme de ma grand-mère Françoise. D'ordinaire, il arrivait au pas lent de sa bétaillère hippomobile qu'il laissait « en bas » pour éviter au cheval la grimpette de la cour.

Mais ce matin là, « la Françoise » fût alertée par un rugissement de moteur et des craquements de boîte de vitesse. Pour la première fois, une auto semblait vouloir se hisser jusqu'aux bâtiments posés à mi-côte.

La voiture cala plus qu'elle ne s'arrêta à quinze pas de la porte. Le visage du marchand apparût dans la poussière, cramoisi par l'effort et rayonnant de fierté. 

En prenant le café, l'homme, oubliant les affaires qui motivaient sa visite, raconta ses difficultés à choisir la couleur de sa « magnifique B12 berline luxe ».

Après avoir écarté le « rouge pompier » trop voyant, le « gris artillerie » pas assez, il avait hésité entre le « bleu drapeau » et le « bleu canon de fusil » avant de se décider pour ce dernier... 

Ah!...Monsieur Citroën savait faire vibrer la fibre patriotique dans ces années qui suivirent la grande guerre! 


Dehors, on entendit un « clac » suivi d'un « frtt, frtt- couic, couic » puis d'un « blang » mat et profond qui suspendit la conversation avant qu'un « bling » éclatant ne jette le marchand sur le pas de la porte.

Pétrifié, il vit sa voiture se précipiter en marche arrière sur la barrière du pré aux moutons qu'elle enfonça dans un « crac » sinistre. A peine ralentie, elle bascula dans la « beurdoulée » 1. 

L'espace d'un instant, l'argent des phares et le nickel de la calandre renvoyèrent l'éclat de la lumière froide du matin. 

« La Françoise » accourue à la barrière, vit, seule, la fin du drame: l'auto cabriolait en zigzagant dans la pente. Elle alla s'écraser contre un vieux saule ombrageux qui la renversa d'un coup d'épaule dans la mare. 

Elle envoya un de ses gars chercher le père Mathieu et sa solide paire de boeufs. Lorsque ce dernier arriva, en milieu d'après-midi, il découvrit une scène étonnante: comme c'était un jeudi, tous les gamins du village mais aussi beaucoup de leurs parents, piétinaient autour de la mare, transformant l'endroit en un bourbier impraticable.. 

En paysan pragmatique, le père Mathieu décida d'observer la prudence tout en faisant mine d'écouter ceux qui lui conseillaient de faire tirer les bœufs « à diou et à dia » 2.

On ne réussit pas à extraire la voiture de sa gangue boueuse...
 

Le propriétaire, dont l'amour propre et le moral étaient totalement détruits, abandonna l'épave en compensation des dégâts causés à la ferme.3 

La magnifique B12, berline luxe, venait de terminer sa vie; pardon, sa première vie. 

Des témoins dignes de foi, affirmèrent qu'une étrange lueur brillait dans les phares lorsque le soir tomba...

Une autre petite lueur clignotait déjà dans la tête de « la Françoise ».

Mais ça c'est une autre histoire! ...
 

Vous la découvrirez au chapitre II 

« la carriole de la Françoise ». 

à suivre... 

Henri JUST

 

1Beurdoulée : pente raide, petit ravin (patois Bourguignon)

2Tirer « à diou et à dia » (à dieu et à diable): agir sans logique

3La voiture après avoir » largué » son frein à main, avait envoyé la margelle du puits par le fond et enfoncé la porte et le muret de l'enclos des cochons.


Chapitre I

     

Chapitre II

     

Chapitre III

     

Chapitre IV

     

Chapitre V

     
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 15:00

La restauration de mon C4 aura été 

le plaisir de redonner la vie et de pouvoir rouler dans une caisse carrée après 2 500 heures de travail

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Quelques infos techniques :

  • Marque : CITROEN
  • Type : AC4 F 9 CV
  • Modèle : limousine
  • Année : 1931
  • Moteur : 4 cylindres en ligne
  • Cylindrée : 1628 cm3 (72x100)
  • Puissance : 30 CV à 300tr/mn
  • Boîte : 3 vitesses
  • Vitesse : 90 km/h maxi

Et maintenant, la restauration du C4 en images, étape par étape :


L'histoire commence par un grand dépoussiérage après un hibernage de 50 ans. Ce n'est que le début d'un long labeur de débosselage des ailes et de la caisse, couche d'apprêt, protection de la tolerie, remise à neuf du chassis, du moteur, de l'intérieur. Mais quelle fierté d'être arrivé au bout de ce périple et de me promener maintenant à bord de mon C4.

Jean Claude HYNDERICK

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