Du XIIè au XXIème siècle...Un patrimoine sauvegardé...

21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 09:48

Le temps était inattendu...Le soleil était revenu et c'est avec fougue que 17 v DSC00004 (Copier)

oitures de nos collectionneurs sont parties sur les routes du Vexin en ce Dimanche 15 Septembre.

Balade à travers la campagne encore verdoyante qui a mené nos "roues" vers Jambville et son château.

Face à une allée de 172 tilleuls datant de la fin du XIX^e siècle se dresse le château, entouré d’un parc de 52 hectares.

Le château de Jambville repose sur des caves voûtées du XIII^e siècle et remplace un premier château médiéval du XIV^e siècle. Il se compose d'un pavillon central avec deux grands frontons et d'un corps de logis faisant suite à l'ouest. La partie droite du logis semble dater du début du XVII^e siècle. La tourelle d'angle comporte un escalier à vis du XVII^e siècle, tandis que l'aile en retour remonte au XV^e siècle. DSC00035 (Copier)

Le Temple grec en ruines a été construit vers 1775 dans le parc du château par Étienne-Thomas de Maussion, propriétaire du château avant la Révolution, dernier intendant de la généralité de Rouen. Ce fut un habile administrateur, curieux d'art et de la nature qui créa à Jambville des pépinières d'arbres rares.

Il s'agit d'une « fabrique » qui ornait le parc aménagé dans un style anglais. Il fut restauré dans les années 1970. Le fronton est orné d'un authentique couvercle de tombeau Gaulois.

Le Château de Jambville, héberge depuis 1952 le centre national de formation des Scouts et Guides de France. De par sa présence, le village de Jambville devient très régulièrement, et pour quelques jours, la plus jeune ville de France, en accueillant par exemple plus de 10 000 jeunes du Frat, ou les jamborees des Scouts et Guides de France.

Après une demi-heure d'arrêt, direction Villarceaux... élément majeur de cette journée.

XIIe-XIIIe siècles

Le domaine de Villarceaux, situé au fond d’une vallée, au cœur du parc naturel régional du Vexin français, se résumait à un habitat fortifié qui avait toutes les caractéristiques du fief aristocratique de l’ancien régime.

XVe siècle

Le domaine, qui fait partie de la ligne de défense du royaume de France, est reconstruit en pierre. C’est ainsi que le château du bas est fortifié. DSC00107 (Copier)

XVIe siècle

Le domaine s’agrandit et devient une vaste propriété agricole mais aussi une résidence de plaisirs : les douves deviennent des bassins d’agrément, les multiples sources alimentent les jeux d’eaux.

XVIIe siècle

Le manoir abrite les amours de Louis de Mornay, marquis de Villarceaux, et de Ninon de Lenclos. Les jardins sont mis « au goût du jour ».

XVIIIe siècle

Charles-Jean-Baptiste du Tillet, marquis de la Bussière, neveu du marquis de Villarceaux, hérite du domaine. Il démantèle le château féodal et construit le château du haut et son parc qui dominent le vallon.

XIXe siècle

Il ne reste plus que quelques éléments du château du bas. Les bâtiments du moulin, le jardin du potager et les bassins ont été détruits.

XXe-XXIe siècles

Les travaux entrepris sont considérables : réfection des vestiges du manoir ; remise en état des ouvrages hydrauliques ; curage des étangs ; consolidation des berges; réalisation d’une adduction d’eau; aménagement d’une nouvelle voie d’accès et d’un vaste parking paysager; plantation de centaines d’arbres d’alignement… Ces travaux se poursuivent: la Région continue d’investir dans la restauration, la conservation et la mise en valeur de l’ensemble du domaine de Villarceaux, qu’il s’agisse des bâtiments, du parc ou de l’environnement naturel.

Le domaine est classé au titre des monuments historiques à la fin de la première moitié du XXe siècle.

En 1989, le conseil régional d’Île-de-France s’engage à assurer sa restauration, son entretien, sa promotion et son ouverture au public. Le tout dans le cadre d'un bail emphytéotique (99 ans) signé avec la fondation Charles Léopold Mayer.

À partir des années 1990, le domaine accueille ses premiers visiteurs. L’Agence régionale des espaces verts de la Région s’engage dans la restauration d’une grande partie des jardins.

En 2004, le parc reçoit le label « jardin remarquable ». DSC00110 (Copier)

Fin 2007, le domaine a accueilli plus de 55.000 visiteurs.

En 2012, il se voit décerner le label « Espace vert écologique » par Écocert. A noter, que seuls 2 jardiniers sont à pied d'oeuvre pour entretenir la totalité de la propriété.

Le temps d’un week-end, les 14 et 15 septembre, le domaine régional se transforme en un prestigieux marché de produits du terroir francilien.

Fromages, miels, confiseries, charcuteries, jus de fruits, bières…Les produits du terroir d’Île-de-France les plus savoureux et les plus divers sont à découvrir au domaine régional de Villarceaux, à Chaussy (95).
Tout en faisant leurs emplettes, les visiteurs ont fait connaissance avec des producteurs et artisans passionnés par leur métier.

Suite à un déjeuner "Bio" préparé par la Bergerie du Domaine qui produit elle-même ses céréales et son élevage ovin et bovin (vaches de Salers) et accompagné

du pain cuit dans le four du domaine, datant du XVIe siècle, nos partcipants ont pu se promener tout à loisir, accompagnés d'un guide, dans le magnifique parc et visiter quelques salles du château du haut. DSC00141 (Copier)

Après ces quelques heures passées dans ce haut lieu du Patrimoine, nous reprenons nos véhicules DSC00202 (Copier)

pour rejoindre un Manoir datant du XVIè siècle, situé à quelques lieues de Wy-dit-Joli-Village à Hazeville. Ce lieu-dit se présente aujourd'hui comme une exploitation agricole de 130 hectares regroupés en polyculture.

Ce château où Henri IV aimait à venir chasser en compagnie de Gabrielle d'Estrées est aujourd'hui la propriété d'un artiste peintre à l'imagination bouillonnante et débordante...

Hazeville...L'insolite..Classé aux Monuments Historiques.

Le manoir en lui-même ne se visite pas mais l'artiste a transformé les communs composés de 3 arches, surmontées de greniers réaménagés. Là, le peintre a laissé libre cours à sa fantaisie: parquet peint au motif de l'époque d'Henri IV, carreaux de faïence décorés et cuits au four et une succession d'originalités... DSC00173 (Copier)

Dans l'ancien grenier de ferme a été installé un salon confortable au carrelage du XVIè siècle. Les murs sont habillés des oeuvres du "Maître", DSC00179 (Copier)

oeuvres abstraites peintes au couteau à l'huile et à l'acrylique au pinceau. La salle suivante nous fait découvrir un parquet en bois de hêtre de 85 m2 posé et peint par lui, décoré de 15 panneaux à l'égyptienne.

Puisque nous sommes en Egypte...restons y...avec le clou de la visite qui fait la fierté de notre hôte...Les toilettes "Mastabas"! Cela vaut le détour!! L'espace est exigü mais largement décoré de 850 carreaux peints par l'artiste. Les toilettes des hommes représentent 9 personnages de grande taille

et celles des femmes 52 personnages. Ramsès II et le reine Nefertari ,en grand apparât, sont à l'entrée. Les couleurs sont rutilantes, les oranges, les bleus, les ors et les rouges transportent les visiteurs.

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La visite se poursuit par le pigeonnier situé au centre de la cour et qui est certainement antérieur au château. Il servait de réserve à grains et après quelques fouilles la porte principale apparut. Dans la salle du bas, est exposée la collection d'assiettes peintes par l'artiste. Toute l'évolution de sa création est dans cette pièce. Sans jamais vouloir imiter, il s'est souvent inspiré de certaines tendances... DSC00166 (Copier)

Les 2 autres étages ont été transformés en luxueuses chambres d'hôtes.

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Sur la pelouse, une "Brabant" plantée comme un totem et peinte de couleurs vives.

Pour clore cette journée, un petit tour sur la terrasse du château qui domine la plaine à perte de vue. DSC00201 (Copier)

Pas de fin de journée sans le traditionnel pot de l'amitié...

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Cet endroit atypique n'a certainement pas fait l'unanimité de nos visiteurs d'un jour, mais l'Art, sous toutes ses formes et quelques soient les époques, est partie intégrante de notre Patrimoine d'hier et d'aujourd'hui.

Cette sortie a été préparée avec Patricia, que je remercie pour son aide efficace, dans des délais très courts, ce qui explique les quelques imperfections.

Refaites la balade en images et plus encore...et encore ...

Photos de Patricia, Michel D., Joëlle et Annie M.

J.L